Pas de liberté, pas de terrorisme

La liberté ne demande pas à être vengée mais à être servie

Des journalistes (Le Monde) ont eu un aperçu du menu, le gouvernement prévoit de servir nos libertés, oui, mais finement hachés.

Des nouvelles législations sont en cours de développement, dans lequel l’idée serait d'interdire les connexions vers Internet qui ne seraient pas nominatives. Donc pas de "wifi gratuit", blocage du réseau TOR et obligation aux éditeurs de logiciels de VOIP (communication vocale par Internet) de filer les clefs de déchiffrement (en cas de cryptage).

L'idée est de réduire, voir d'éliminer toute correspondance privée en mettant toute la population sous surveillance. C'est déjà un peu le cas, le pas de plus ici est l'interdiction de se protéger contre la surveillance. Il s'agit donc de supprimer quelques droits et libertés fondamentales. Par exemple, d'après la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, ces propositions remettent en question l'article 8, l'article 9 et l'article 10...

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Ce n'est pas un cas unique. David Cameron essaie depuis des années d'interdire la communication libre (plus de liens sur la version anglaise du site). Obama fait de même (lien anglais) bien que cela enfreint la constitution américaine (amendements 1, 4 voir aussi 5).

On nous à dit des choses comme quoi la France à était attaquée car la France est un pays de liberté. C'était le même discours aux U.S.A. qui à précédé le passage du Patriot Act. Pour combattre les actes de terreur, devons nous abandonner nos libertés ?